La fontaine du Conseil est la seule du centre ville, en plein centre historique, juste en dessous de l’actuelle place du Sacristain Guerrero et en face de l’ancien Palais des Comtes de Castellar (aujourd’hui la Mairie), comme nous le raconte le chroniqueur de l’ordre des Mercédaires, Frère Pedro de San Cecilio : “Elle a une seule fontaine d’eau douce, qui jaillit de la tête d’une barrière à côté du Palais des Comtes”.
Comme l’indique Madoz, l’eau de la fontaine était de qualité régulière, ce qui dans le village a toujours été qualifié d’eau “grasse”, un fait qui obligeait à puiser de l’eau, soit dans des puits privés, soit dans les fontaines voisines de La Muela ou de La Alunada, plus adaptées à la consommation humaine.
La source de l’eau se trouve dans une source améliorée par “un curieux système de mines qui, selon les informations, proviendrait des entrailles mêmes du promontoire où se trouve l’église paroissiale”. Il faut dire que ce système de mines part de l’Alcor lui-même, et c’est ainsi que l’on trouve une référence à ce que l’on appelle les lumbreras (aujourd’hui rue Lumbreras) ” d’où l’eau vient à la source de celle-ci [de la ville] “.
La fontaine, ainsi que les montagnes, les prés, etc., étaient la propriété du seigneur, comme le montre le document fondateur du domaine entaillé “constitué par la ville de Viso avec ses vassaux, ses limites, ses montagnes, ses prés, ses pâturages, ses prairies, ses eaux courantes, ses points d’eau et ses abreuvoirs…”. Son importance se reflète dans les ordonnances municipales, qui précisent que les responsables du nettoyage de la fontaine tous les deux ans étaient les maires ordinaires, qui étaient également tenus de réparer et de nettoyer les puits aux frais du Conseil. Pour éviter que l’eau ne soit contaminée par le savon, il était strictement interdit, sous peine d’amende, de laver le linge aussi bien dans la fontaine que dans le pilier, raison pour laquelle la personne chargée de son entretien et de son nettoyage avait le pouvoir d’arrêter la ou les personnes surprises en train de se laver dans ces lieux. Il s’agissait d’un système complexe de canalisations qui conduisait l’eau de la fontaine, par un tuyau parallèle aux murs de la maison-palais, jusqu’à un pilier ou un abreuvoir où aucun voisin ne pouvait faire boire ses bœufs sans l’autorisation du Conseil. L’eau de la fontaine, à son tour, se déversait dans le lavoir qui dépendait des bailleurs de la huerta de la Villa ou en dessous, (propriété du Conseil au XVIe siècle) et ils étaient donc obligés de la maintenir pleine d’eau “pour que les femmes puissent s’y laver, comme on l’a toujours fait, principalement les vendredis et samedis… sous peine de cent maravedíes pour ledit Conseil”. En outre, les bailleurs du verger étaient tenus de nettoyer la piscine et le pilier tous les mois, empêchant ainsi l’accumulation de limon et de saleté. Si le bassin était vide, ils étaient tenus de tenir prêt le bassin dit “la de abajo” (celui du dessous). De la piscine, l’eau se déversait dans le ruisseau d’Alcantarilla. Une autre branche ou tuyau de la fontaine allait au couvent des Mercédaires, auquel Don Gaspar Juan Arias de Saavedra avait accordé une demi-paille d’eau depuis 1625.
Lorsqu’il était nécessaire de réparer le pilier ou le lavoir, et étant donné que l’eau appartenait au Seigneur, les réparations étaient payées entre le Seigneur et le Conseil, selon un accord entre les deux parties. La fontaine donna lieu à des conflits entre les voisins et le couvent des Mercédaires, qui prenaient plus d’eau que ce qui leur était accordé, comme cela se produisit en juin 1654, lorsqu’on s’aperçut que la fontaine ne donnait pas d’eau. Face à cette circonstance, le Cabildo décida de réunir les voisins et d’ouvrir la fontaine, constatant que ses canons étaient obstrués. Face à ce fait, il fut décidé de demander des dommages et intérêts au Père Commandeur et au Provincial, qui reprochèrent les faits. Quelques années plus tôt, en 1643, il y eut un changement important dans l’aspect de la fontaine, car le Chapitre décida de demander au Comte de la couvrir car ” beaucoup de choses y sont jetées et beaucoup d’enfants y tombent ” lorsqu’elle est découverte. Ce fut la première modification de la fontaine, car, en la recouvrant, il fallait construire une voûte sur laquelle, avec le temps, des habitations seraient construites. Ces habitations ont disparu vers les années 1950, lorsque la Croix des déchus a été érigée.
“Depuis l’antiquité la plus reculée, la colline où se trouve l’actuelle église paroissiale était un lieu sacré lié à une route magique ; dans laquelle cette sacralité a perduré jusqu’à nos jours” (Peláez).
Selon l’historiographie traditionnelle, la chapelle du Cristo del Amor (la partie la plus ancienne de l’église paroissiale) était un marabout musulman dans le petit village andalou d’El Viso.
Il s’agissait peut-être d’un ermitage franciscain du XVe siècle dédié à Santa María del Alcor, comme on peut le déduire de la lecture de la bulle de Nicolaś V, l’ITER ECLESIÁSTICOS, donnée à Rome le 5 août 1447.
Avec la croissance démographique du village, cette petite chapelle fut agrandie (fin du XVe-début du XVIe siècle) et devint l’église de El Viso, qui, comme celle de la voisine Mairena, était dédiée à Santa María del Alcor.
Ce site religieux est également associé, comme il ne pouvait en être autrement, à une fontaine ou source : la Fuente del Concejo.
Cette fontaine est associée à une mine d’eau romaine qui, selon les témoignages d’anciens puisatiers, traverse le centre de la ville. Elle a été explorée par l’Association andalouse d’exploration souterraine (AAES), mais il n’a été possible d’en étudier que quelques mètres, car les puits ont été recouverts et il y a eu des effondrements. Le plus remarquable est la découverte de quelques gravures sur le mortier frais datant de 1874, qui nous fournissent la liste des participants à un travail d’imperméabilisation au mortier de chaux dans la zone finale de la mine.
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