Mirador del Camino de la Santa

Descripción

Ce mirador est situé à la frontière entre El Viso et Mairena (à côté du pavillon sportif de Santa Lucía).
À son extrémité se trouvait la Piedra del Gallo (pierre du coq). Son emplacement actuel est le rond-point où se rencontrent les avenues d’Andalucía et Piedra del Gallo, et les rues Quevedo, Cañalizo et Santa Lucía. Il accueille les habitants qui viennent célébrer les fêtes de La Cruz dans le champ de foire de La Tablá et est le témoin des événements du Parque de La Muela. Il a été déplacé à son emplacement actuel en 1989.

Son nom d’origine était Peña del Águila, dont les premières références remontent à la démarcation du district municipal d’El Viso le 16 octobre 1444. En résumé, cette pierre, située dans l’alcor, servait de borne naturelle pour délimiter les frontières de Mairena et d’El Viso.

La nécropole de Santa Lucía, associée à la ville de La Tablá, était située à proximité.
Selon la fiche technique du Catalogue des Sites (Junta de Andalucía) : “il s’agit d’une nécropole de tumulus connue et décrite par Cañal et Bonsor. Cañal dit que 5 tumulus ont été fouillés, ce qui laisse 10 ou 12 à fouiller.

Bonsor parle de l’existence de 14 tumulus de hauteurs variables, entre 1,50 et 6 mètres. La nécropole a été fouillée d’abord par le propriétaire et ensuite par Bonsor. Bonsor a fouillé un tumulus de 2,35 m de haut, avec une fosse de crémation de 0,80 m de profondeur, remplie de cendres et d’objets brûlés à proximité. Le mobilier funéraire comprenait un petit pot en ivoire, quatre peignes et trois plaques en ivoire décorées de frises d’animaux, de palmiers et de fleurs de lotus ; deux coquillages gravés et un œuf d’autruche aux bords déchiquetés et décoré de lignes droites et en zigzag gravées et peintes en rouge.

Cañal décrit une autre sépulture un peu plus loin, une sépulture avec les restes d’un homme couché la tête sur une pierre circulaire. Il s’agit d’une nécropole funéraire où, d’après les descriptions, nous pouvons observer la coexistence, nous ne savons pas si elle est coévalente ou non, de différents rites funéraires que l’on peut dater de l’époque orientale. La nécropole est liée à l’habitat de la Table Tablada. En surface, il n’y a pas de reliefs attribuables à des tumulus, mais cela n’indique pas que le site a été épuisé”.

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